Site icon Sabine Lorthiois

Fascipulsologie
Fascias et pulsation sanguine

Pour la fasciapulsologie, chaque corps a une «expression», c’està-dire un rythme, une hérédité, une génétique, qui font la personne. Le nom qui désigne cette pratique a été choisi par son précurseur, Christian Carini, pour rendre compte du mouvement du corps et de son rythme : la circulation sanguine et les pouls. Lorsque les gens souffrent, l’expression de leur pouls est différente, d’où le terme : «pulsologie». Il existe plusieurs pouls comme en MTC, mais ce sont les pouls artériels et non les pouls chinois. Tous ces pouls doivent avoir la même résonance. 

L’écoute du flux sanguin se trouve à la base des soins.

Ainsi l’écoute du flux sanguin se trouve à la base des soins. L’objectif est d’une certaine manière de redonner de la mobilité aux fascias et de refaire circuler le sang pour que tous les territoires qui ne sont pas irrigués le soient. Le sang étant notre énergie vitale, c’est lui qui va restaurer et régénérer notre organisme, à condition qu’il soit de bonne qualité car c’est dans les tissus et le sang que l’on retrouve les vitamines, les minéraux, les hormones, les enzymes, manganèse, potassium ou zinc. Tout ce qu’un organe estime bon pour lui sera saisi au passage. 

Les fascias 

Le sang en se densifiant crée les fascias qui sont comme des fils d’argent qui parsèment tout notre corps. C’est le support. Le fascia est une enveloppe qui va à la fois contenir, mettre en relation les organes entre eux, protéger, et recevoir toutes les informations, qu’elles soient extérieures ou intérieures — puisque le fascia est le langage propre du psychisme — 

Comment se déroule une séance de fasciapulsologie?

La personne s’allonge sur le dos et le praticien commence par un entretien pour la mettre en confiance et pour effectuer un premier contact. Il pose ses mains toujours au même endroit, sur le ventre, pour que le corps donne sa géographie, et ce premier toucher permet d’écouter les zones de tension pour aller là où le corps a «envie» d’aller. Le fasciapulsologue doit se laisser guider. Ce premier contact est une écoute neutre. Le praticien se met à la disposition du corps et écoute la manière dont il respire en essayant de savoir dans cette rythmique où il y a défaut de résonance. Les fascias emmènent le facsiapulsologue à l’endroit où ils souffrent pour qu’il découvre le premier endroit où ils ont commencé à souffrir. Le soin s’arrête quand le praticien ne reçoit plus d’information des tissus, ou quand il est à bout de cette recherche. 

Régularité des soins 

Pour ne pas créer de dépendance avec les patients, et parce que le corps a besoin de 3 à 4 semaines pour se métamorphoser il n’est pas nécessaire de faire plus d’une séance par mois.

 

Paru dans le magazine Génération Tao hors-série n° 4 – printemps 2005

Quitter la version mobile